Fin Septembre dernier, après un été particulièrement éprouvant, je suis partie dans les Cévennes faire une retraite de Kundalini Yoga avec ma chère prof @lilibarbery. Lors du rituel de clôture, elle nous a demandé quel engagement nous souhaiterions prendre, pour nous. J’ai alors répondu : « Ecrire ».
Je suis très admirative de ceux qui écrivent, et je crois que j’ai le fantasme de l’écrivain solitaire derrière sa machine à écrire. J’aime tout ce qui tourne autour de l’écriture : les livres bien sûr, mais aussi les crayons, les carnets, les mots.
Dans mon métier de thérapeute, les mots sont importants, que ce soit ceux que je prononce ou ceux que mes patients prononcent.
Cependant, l’écriture est pour moi un processus encore compliqué. Encore trop de blocages probablement : peur d’être jugée, la question de la légitimité, du temps que cela prend…Et pourtant, depuis longtemps, « ça » pousse comme on le dit en Gestalt Thérapie.
Le « Ça », c’est le registre des sensations corporelles, des désirs, des émotions aussi. C’est la partie de soi qui est la plus inconsciente. C’est la puissance de « ce qui pousse », de ce qui s’impose à nous.
Ecrire, c’est répondre à un besoin de temps pour moi, d’intériorisation. C’est me poser et réfléchir, ancrer et intégrer mes expériences. C’est partager, transmettre, informer, (me) questionner.
Pour tenter de dépasser mes blocages, je me suis alors dit que passer par Instagram et un blog serait un vecteur facilitant. Transmettre sur mon métier serait une ligne directrice.
Et comme un chemin n’est jamais linéaire, il en est né un nouveau site internet. L’ancien, qui avait 3 à 4 ans environ, ne me correspondait plus.
Ces quelques mots sont les premiers, je souhaite qu’il y en ait beaucoup d’autres.
#gestaltthérapie #psychothérapie#Ecriture#kundaliniyoga